L’Ain est un département très riche en diversité paysagère et en milieux naturels remarquables. En 2021, plus de 13 000 hectares sont labellisés « Espace Naturel Sensible » créant un vaste réseau de sites représentatifs de la richesse naturelle de l’Ain, et notamment la Vallée de l’Ain et l’Île Chambod-Merpuis. Pour protéger nos sites et limiter votre impact lors de vos voyages, nous vous invitons à lire et respecter autant que possible ce «Code de l’Aventure Responsable», très largement inspiré par «The Others». Comme vous pourrez le voir, la plupart de ces règles relèvent du bon sens, et avant tout d’un amour sincère de la nature. Alors si comme nous, vous souhaitez que le #bonheur soit #durable, nous vous souhaitons une belle découverte !
LE PERIMETRE « ESPACE NATUREL SENSIBLE »
Il est constitué d’une mosaïque d’habitats accueillant une diversité d’espèces exceptionnelles (milieux humides, prairies et pelouses sèches, forêts et boisements, falaises et milieux rocheux). Le périmètre comprend le viaduc de Cize Bolozon et la boucle de l'Ain, emblématique du département, ainsi que des points hauts appréciés pour les paysages et les vues panoramiques qu'ils offrent : le Belvédère des Roches, les Rochers du Jardonnet, le Mont Balvay, la côté de Conflans, le col de la Bréchette.
L’ILE CHAMBOD-MERPUIS : DESTINATION INCONTOURNABLE DU TOURISME VERT
L’ENS « Haute Vallée de l’Ain » présente un vaste périmètre qui comprend la rivière d’Ain, sur un linéaire de plus de 25 kilomètres. L'Île Chambod Merpuis, en tant que « porte d’entrée » de « l’ENS Haute Vallée de l’Ain », bénéficie ainsi d’une place centrale, aussi bien d’un point de vue géographique que touristique. En complément, un sentier d’interprétation sur l’île Chambod permet de découvrir les 10 sites remarquables de la Haute Vallée de l’Ain, tout en faisant le tour de l’île. Il est balisé sur une longueur de 2 kilomètres et est accessible aux personnes à mobilité réduite (PMR) sur la moitié de l’itinéraire.
LE CODE
AVANT DE PARTIR
Je prépare mon voyage et m’informe sur la destination.
Je planifie su possible ma venue en dehors des périodes de forte fréquentation pour ne pas surcharger les sites. Chez nous, on privilégie le printemps et l'automne, mais on sera ravis de vous accueillir cet été !
Je rechercher des moyens de transport (en commun) pour venir. Chez nous, ça se passe ici !
Je me déplace si possible en petits groupes.
L’ÉQUIPEMENT
Je privilégie l’achat de vêtements et de matériel d’occasion.
Je n’hésite pas à louer du matériel en cas d’utilisations peu fréquentes.
Je privilégie les marques qui produisent dans le respect de l’environnement et de l’humain.
Je ne mets pas ma santé en péril pour autant : certains équipements nécessitent d’être neufs ou reconditionnés, notamment en ce qui concerne la sécurité et l’assurage (baudriers, cordes, mousquetons, ARVA, etc.).
LES TRANSPORTS
Je privilégie les moyens de transport sans émission : la marche, le vélo, le canoë…
J’opte au maximum pour les transports collectifs ou partagés à faibles émissions : le train (14 grammes de CO2 par km), le car, le bus, le covoiturage, l’auto-stop…
MON CAMPEMENT
Je laisse l’endroit comme il était lors de mon arrivée.
Je ne dérange pas la faune et la flore et respecte les autres usager(e)s.
J’emporte tous mes déchets avec moi : reste de nourriture, détritus.
Je m’éloigne au maximum des sentiers et des sources d’eau naturelles pour faire mes besoins.
Je ne laisse pas mon papier toilette sur place, je le conserve dans un sac.
J’utilise des produits naturels pour me laver, me brosser les dents ou faire la vaisselle, et je m’assure que les eaux usées ne finissent pas dans les sources naturelles.
Je respecte les emplacements de bivouac.
Je veille à ne pas étendre mon campement.
Je concentre mon activité là où la végétation est absente.
Je ne déplace pas les pierres, les plantes, les troncs ou autres éléments naturels.
Je ne construis aucune forme de structure ou d’aménagement.
Je laisse chaque endroit dans l’état dans lequel je l’ai trouvé à mon arrivée.
Je ne fais ni feu, ni barbecue et favorise l’utilisation d’un réchaud pour faire la cuisine ainsi que- des lampes électriques ou solaires pour l’éclairage.
PENDANT MA RANDO
Je reste sur les sentiers balisés, même boueux ou mouillés, afin de ne pas participer à l’érosion des sites qu’ils traversent.
Je respecte les autres usager(e)s et leur laisse le passage sur le sentier.
Je parle doucement, j’évite de faire du bruit (musique, cris, etc.) et je laisse prédominer les sons de la nature.
LA VIE SAUVAGE
J’admire les animaux sauvages à distance, sans les suivre ni les nourrir. Nous avons beaucoup de lynx (et d'écureuils) dans l'Ain notamment et il faut les préserver !
Je suis particulièrement vigilant(e) pendant la saison des amours, afin de ne pas déranger la reproduction.
J’apprécie la faune et la flore sans l’arracher ou la piétiner.
APRES MON VOYAGE
Je compense mes émissions de CO2 ou en prenant garde au partage sur les réseaux sociaux, notamment si je rassemble une grosse communauté.
Je calcule les émissions carbone de mon voyage via GreeTripper https://www.greentripper.org/
J’essaye de compenser ces émissions en faisant un don à une association locale en faveur de l’environnement (les dons aux associations sont déductibles des impôts à 66 %).
LES RÉSEAUX SOCIAUX
Je ne géolocalise pas précisément les lieux que je visite (sauf le Musée des Soieries Bonnet et la Cuivrerie de Cerdon 😉).
Avant de partager une adresse précise, posez-nous la question de savoir si le lieu peut accueillir davantage de monde ! contact@cerdonvalleedelain.fr
Je suis partageur dans tous les sens du terme et je veille à communiquer sur plusieurs lieux à la fois afin de répartir l’affluence (pensez au Parc des Oiseaux, au Musée de la Résistance, à faire du canoë à Pont d'Ain, au Monastère Royal de Brou, au Musée du Peigne à Oyonnax, aux Grottes du Cerdon, à l'Abbaye d'Ambronay...).
POUR SIGNER LE CODE DE L’AVENTURE RESPONSABLE THE OTHERS, C’EST PAR ICI !
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